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Un Archipel haut en couleurs (1/2)

  • Photo du rédacteur: Kerblaisy team
    Kerblaisy team
  • 25 nov. 2019
  • 3 min de lecture

Collines sèches et désertes de Porto Santo, jungle verte et sommets luxuriants de l'île aux fleurs... L'archipel de Madère nous emmène à la découverte d'une flore variée et pour le moins surprenante.


Porto Santo, une île de caractère



Au petit matin, ce sont des collines arides et rocheuses que nous découvrons, surplombant le petit port de Porto Santo. C’est joli et strict à la fois. Pas un arbuste pour colorer la perspective, le seul ornement est même plutôt une usine de ciment qui se cache au fond du port. C’est grisant de se réveiller et de s’émerveiller d’un paysage inconnu. Vers 10h, un ferry débarque dans l’avant port et manœuvre un peu trop proche de Kerblaisy à mon gout. Il effectue en fait quotidiennement un aller-retour de Funchal.


Le long de la digue, des blasons représentant les noms des bateaux ornent le ciment. Les dates et logos inscrits en couleurs invitent à imaginer les nombreux bateaux qui ont frappé leurs amarres ici.


Nous nous plions à la procédure habituelle, présenter les papiers du bateau à l'immigration et s’enregistrer au port, avant d’aller vadrouiller dans les environs. Le personnel de la marina est joyeux et détendu et le prix du mouillage, honorable.


La seule ville de l’île habitée par 5 500 habitants, Vila Baleira est empreinte de contrastes. La municipalité à souhaité développer le côté balnéaire pour accueillir les touristes. Des restaurants, resorts et boutiques de babioles poussent un peu au petit bonheur la chance. Les deux-trois ruelles pavées et la petite place de l’église présente un peu plus de charme et les boutiques de vêtements et de décoration semblent d’un ancien temps. Pour la petite histoire, Christophe Colomb a vécu sur cette île et a épousé la fille du premier gouverneur de Porto Santo.


Les jours suivants, nous lèverons l’ancre dans la baie pour sortir nos planches à voile.

Cette île est en fait surtout fréquentée pour sa longue plage (7km) de sable fin et doré (Porto Santo est d’ailleurs surnommée l’Ile Dorée), et son eau turquoise et transparente. Le vent souffle quasiment en continu mais il est perturbé par les hauteurs de l’île.

C’est donc avec joie que nous contemplons notre ancre posée à 8m sous le bateau, dans cette eau cristalline.



Les deux sorties en windsurf seront compliquées à négocier, à cause de l’instabilité du vent. Mais la plus belle surprise aura certainement été... la chaleur de l’eau ! Si nous sommes encore loin de la température antillaise, la baignade n’en reste pas moins bien plaisante.


Nous irons explorer les deux extrémités de l’île à l’aide de nos fidèles et indispensables vélos pliables. Nos efforts seront intenses, car si la route du port au centre ville est plate, le reste de l’île est lui, bien pentu !! La Ponta de Calheta nous offrira une vue plongeante sur l’île de Baixo, avec au loin, les reliefs de Madère.

Une deuxième excursion plus sportive sur la face nord-est nous emmènera ensuite découvrir les chemins escarpés de Terra Cha.


Nous avions prévu de passer deux ou trois jours à Porto Santo, mais le temps commence à s’arrêter un peu et nous y passerons finalement 5 jours.

Nous ne plierons pas à la tradition et juste avant de partir, nous laisserons nous aussi, la trace du passage de Kerblaisy dans les eaux turquoises de l’Ile Dorée.



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