Avant notre départ, nous avons adhéré à une association bretonne, le RIEM
Le RIEM est un réseau de 60 bénévoles, dont l'objectif principal est de rassembler et rendre pro-actifs les plaisanciers et les amoureux de la mer soucieux de leur environnement, à travers différentes actions. Les missions se déclinent en haute mer, sur les littoraux et près des côtes.
Nous avons mis en application deux missions proposées par le RIEM :
1- Observer le milieu marin via l’application OBSENMER : nous renseignons toutes les espèces marines croisées lors de nos navigations ainsi que toute anomalie notable (pollution, sargasses, etc). Cela permet d’effectuer un suivi de ce qui se passe dans les océans de manière la plus large possible puisque de nombreuses associations regroupent les observations en mer pour les renseigner sur cette même application.
Pas évident de sortir le téléphone à chaque fois en pleine mer, mais nous avons essayé d’être le plus rigoureux possible !
2- Calculer la concentration planctonique : via un disque SECCHI fait-maison (très facile à faire!) et une application du même nom sur android pour enregistrer les données. Il s’agit de plonger le disque noir et blanc au fond de l’eau par beau temps et mer calme, entre 10h et 14h, et de noter à partir de quel moment le disque disparaît. Cela permet de mesurer la profondeur de la pénétration verticale de la lumière dans l'eau. Il est important d’être le plus précis possible en notant tout type d’information complémentaire (type de fond, état de la mer, température de l’eau, etc).
Si le calcul n’est pas scientifique, il permet néanmoins de croiser les informations données par les satellites et ainsi de définir une concentration planctonique plus précise. Ces données sont essentielles puisque le rôle du plancton est majeur et qu’il évolue de manière encore méconnue à travers le réchauffement climatique.
Ici non plus, les relevés n’ont pas été faciles puisque les mouillage où l’on plantait l’ancre nous permettaient quasiment tous de voir le fond. La côte est de la Martinique, fréquentée en long en large et en travers pendant le confinement, a été plus propice aux relevés.
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